Le chant du cygne des lions d’Al-Rassan
L’Atalante
Les Lions d’Al-Rassan se rattache presque à un pur roman historique. Presque. Une des caractéristiques signatures de Guy Gavriel Kay consiste à s’inspirer fortement d’un pays et d’une période de l’Histoire réelle et de la propulser dans un monde légèrement retouché.
Les Chevaux Célestes et Le Fleuve Céleste proposent une immersion de toute beauté dans une Kitaï enivrante, réplique de la Chine des XIII° et XVI° siècle, alors qu’avec le présent roman, l’Espagne de la Reconquista est à l’honneur. Une autre caractéristique fondamentale de l’auteur canadien réside dans le soin apporté à cette retranscription historique et dans son travail de documentation en amont pour créer tout monde et une culture proches de la référence choisie.
Ainsi, les romans de Guy Gavriel Kay possèdent une saveur particulière si ce n’est unique, proche de récits historiques sans en être totalement. L’auteur respecte trop les acteurs des épopées célèbres pour les détourner et les faire vivre sous sa plume. Cette réserve nous offre ainsi des fantasy historiques palpitantes et envoûtantes à l’image des Lions d’Al-Rassan.
En effet, malgré la fidélité à l’Espagne du XI° siècle, il s’agit bien d’un roman de fantasy et non pas d’un simple roman historique transposé dans un pays imaginaire. Une touche légère paranormale avec un enfant doté de prémonitions s’assure d’ores et déjà de cette classification. Mais c’est surtout dans l’Espéragne (cf Espagne) de Kay, les deux lunes bleue et blanche- prenant possession de la nuit – qui font définitivement basculer le récit. La présence de ce deuxième satellite n’est pas juste pour embellir le décor, la paire d’astres nocturnes influence sensiblement toute une culture, et joue un rôle majeur sur la psychologie collective du peuple kandith, les Errants (les juifs).
L’histoire proposée se déroule un quinzaine d’années après la chute du califat de Silvénes (pour nous, le califat de Cordoue). L’Espéragne se trouve divisé en quatre parties l’Al-Rassan (Al-Andalus) qui regroupe les divers royaumes asharites (musulmans), ainsi que le Ruende (Royaume de Leon), le Valledo (la Castille) et la Jalogne (la Catalogne élargie) gouvernés par des rois jaddites (chrétiens).
Les trois confessions connaissent des frictions et des tensions, mais sous l’Âge d’Or du califat, les peuples vivent dans une paix et même une sérénité relatives. L’Al-Rassan est sous domination asharite, et ceux-ci s’accommodent des deux autres religions. Il n’y a pas de conversions forcées, pour autant une certaine incitation existe, puisque les non-asharites doivent verser une taxe/impôt supplémentaire qu’ils soient jaddites ou kandith. Cependant, les élites et les personnes ouvertes font fi de ces différences à l’image du roi Badir et de son premier conseiller Mazur. Depuis longtemps, le souverain asharite de Ragosa (Saragosse) s’est associé avec un kandith qui le « seconde »!
« Il y avait un monde à créer en Espéragne, en Al-Rassan, un monde fait de la rencontre des deux univers ou peut-être, si l’on voulait rêver de trois. Le Soleil, les étoiles et les lunes. »
La différence principale entre ces religions tient à la primauté accordée aux deux lunes par le peuple Errant, au soleil par les tenants de Jad (qui fut leur prophète ) et aux étoiles par les fidèles d’Ashar (le prophéte)… Évidemment, il y a d’autres variations culturelles, et des interdictions imposées, cependant elles s’axent sur cette trinité céleste. La subtilité et l’élégance de l’auteur est évidente dans ce choix de »totem » divin, et il enrichit le tout avec un background qui leur est propre.Cela s’illustre notamment avec les asahrites dont la religion est née dans le désert, qui se sont orientés grâce aux étoiles, et qui craignaient l’ardeur potentiellement mortelle du soleil…. ils entretiennent une relation unique avec l’eau et les étoiles bien évidemment, et ont une certaine méfiance vis à vis du soleil.
GG Kay parvient à construire un monde arabisant qui possède un parfum unique, et des fondations solides, tout en ce dissociant de la période historique choisie. Sa créativité se ressent dans l’élaboration et l’illustration de ces trois religions, et surtout dans le background psychologique sur lequel elles s’appuient. Kay nous offre un monde parallèle au notre, tout aussi complexe et savoureux. S’immerger dans cet Al-Rassan, c’est comme franchir un portail et plonger directement dans un monde coloré, puissant et épicé.
La crédibilité de cet univers n’est pas le seul point fort du roman. L’intrigue qui retrace le début de la Reconquista espagnole avec en trame de fond la Première Croisade de Godefroy de Bouillon (en 1095) en reprend les éléments majeurs. Celle du roman aura son impact sur les événements se déroulant en Al-Rassan, mais, ce sont des destins individuels qui nous occupent essentiellement et qui nous feront vibrer.
Nous y suivons Jehane bet Ishak, une femme médecin kindath qui a hérité la passion de son père, un praticien réputé dans toute l’Espéragne. Nous faisons sa connaissance à Fezana le Jour de la Douve; date qui va bouleverser son avenir. Je n’en dirai pas davantage car l’auteur s’est échiné pour entretenir le suspens, alors je ne vais pas vendre la mèche… Sachez simplement qu’elle rencontre un personnage célèbre, dont la réputation est ambiguë, Ammar Ibn Khairan, poète, soldat et diplomate; et l’assassin du dernier calife de Silvénes (Cordoue) à Al-Fontina…
Un grande partie du roman se jouera à travers son regard. Nous découvrons une femme passionnée par son métier, en recherche constante de perfection. Malgré la réputation de son père, elle ne vit pas dans son ombre et ne cherchera pas à rivaliser avec lui, mais surtout à s’accomplir en tant que professionnelle et femme. D’un caractére affirmé, les pieds sur terre, quelques introspections nous livrent ses états d’âme, ses peurs, ses fragilités, et ses petites faiblesses. Elle est un compagnon de route parfait pour guider le lecteur à travers cette captivante épopée.
Un duo masculin est au cœur du récit, Ammar d’une part, et Rodrigo Belmonte d’autre part, un capitaine du Valledo qui n’est autre que le Cid (oui, celui de Corneille aussi!) personnage historique de la Reconquista. L’auteur s’est également inspiré d’un poète de l’époque pour son personnage d’Ammar, mais je doute qu’il s’agisse d’un assassin et d’un ca’id.
Guy Gavriel Kay construit l’asharite tout en ambiguïté et en charme. Outre ses talents de bretteur, le diplomate s’avère aussi habile à charmer les gens par ses mots, que sa main l’est à infliger mort et blessures à l’arme blanche. Le poète en lui n’est jamais bien loin, et porte en lui un spleen prémonitoire pour sa péninsule. La place de la poésie et des arts est toujours aussi importante dans l’œuvre de Kay, à la fois pour enrichir le cadre et le worlbuiding, mais aussi en tant « qu’acteurs » dans les événements et la psychologie des personnages. A signaler : Ammar est un proche du roi de Cartada, et se trouve aux côté de son fils hériter à Fezana.
Le lecteur pourrait croire qu’une opposition de fait est programmée avec le Cid, Rodrigo Belmonte (qui a conservé son prénom), surtout que le Capitaine est à l’opposé du spectre asharite. C’est assez cocasse d’ailleurs, car Ammar est un personnage billant, resplendissant, tout en verve, alors que Rodrigo fils du Soleil est au contraire d’un tempérament calme, presque taciturne, peu disert, et dans l’efficacité.
La rencontre de ces deux géants va effectivement faire des étincelles : deux âmes qui se reconnaissent comme des frères au premier coup d’oeil. Le trio multi-confessionnel va ainsi vivre une épopée vivifiante, qui emporte le lecteur sur son passage, mais à l’image du spleen habitant le poète, le drame se devine alors que la Reconquista se profile, et ses déchirantes divisions de loyauté.
C’est prenant, c’est émouvant, c’est magnifique, et finalement triste. Chapeau à Guy Gavriel Kay de nous faire vibrer avec tant de maestria.
Toute la créativité de l’auteur est alliée à un gros travail de documentation et mis en valeur par une plume soignée et réfléchie. L’écriture n’est pas « égale » d’un bout à l’autre du récit, Kay joue sur les variations, avec une rythmique qui évolue en fonction des passages et des protagonistes. Lors dune scènes d’action, les phrases sont plutôt brèves, lors d’une introspection, c’est plus long, plus « plat ». Les passages nostalgiques sont rendus avec un choix de mots et de musicalité plus langoureux,… Il est dommage que la traduction, pas mauvaise au demeurant, ne lui rende pas entièrement justice.
Le rythme est lent, surtout lors des cent premières pages, et cela risque de surprendre plus d’un lecteur découvrant l’auteur. Mais, lent ne rime pas avec ennui…
Il y a peu de temps, Céres et Vesta de Greg Egan abordait aussi une des thématiques présentes dans Les Lions d’Al-Rassan : la ségrégation. Ici, elle vous est servi avec une belle élégance et subtilité. Nous pouvons apprécier également ces immenses qualités dans le traitement de l’épineux sujet des religions, à la fois si proches et si éloignées, qui déchaînent des passions parfois incompréhensibles.
Magnifique roman de fantasy historique qui nous emporte dans un Al-Rassan sur fond de Reconquista. L’histoire proposée nous fait vibrer au diapason de personnages captivants, attachants et émouvants. Le tout n’est pas dépourvu de fond, et se révèle un plaidoyer tout en sensibilité sur l’ouverture d’esprit. Un splendide rugissement.
En conclusion : j’ai été conquise! (Pavé de 600 pages lu en 2 jours).
Un grand merci à Apophis qui me l’a chaudement recommandée!
Autres critiques :
Le Culte d’Apophis – Nevertwhere –
Challenges :
pavé de l’été
Le livre
[…] un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Lutin sur […]
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A reblogué ceci sur Albinoset a ajouté:
Magnifique roman de fantasy historique qui nous emporte dans un Al-Rassan sur fond de Reconquista. L’histoire proposée nous fait vibrer au diapason de personnages captivants, attachants et émouvants.
Un splendide rugissement
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(merci pour le clin d’œil et le lien 😉 )
J’ai toujours beaucoup apprécié tes critiques, toujours détaillées, agréables à lire, érudites et très bien construites. Mais là, je crois que tu viens de produire ton chef-d’oeuvre : celle-ci est magistrale, et c’est un plaisir de voir qu’un livre aussi capital que celui-ci bénéficie d’une recension d’une telle qualité. Sincèrement, merci, et surtout bravo.
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Il est génial ce roman et j’ai envie de pousser à le ire.
J’ai été bien inspirée de suivre ton conseil.
Merci à toi, je suis heureuse que tu complimentes autant ma critique, j’y ai mis tout mon cœur et mon cerveau! 🙂
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Très belle critique qui rend bien hommage à ce superbe roman. Je crois que c’est l’un de mes meilleurs souvenirs de lecture pour ce qui est des ouvrages de Kay (avec La chanson d’Arbonne et La mosaïque de Sarrance) 🙂
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Il est certain que je lirai les autres romans de l’auteur. J’ai vraiment adoré.
C’est un trio gagnant pour moi cette année 2017, et l’auteur de l’année dans mes découvertes.
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ça à l’air cool, j’aime bien les cartes déjà… 😀
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C’est vraiment beau et passionnant.
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Je note le titre pour mes prochaines lectures ! 🙂
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Oui, il faut le noter. Ce n’est pas une trilogie, une série ou autre, et c’est à lire!
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Tu m’as convaincu ! 🙂
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Chouette, c’est mon but!
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Tu as des actions chez eux ? 😉
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Nan! Et ce n’est même pas un SP! lol
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Et au fait quelqu’un t’en as filé un, de SP, ou l’injustice du siècle continue ? Non parce que quand je vois que certains blogs s’en goinfrent plusieurs par mois et que toi tu n’en as jamais eu un seul (à ma connaissance), hein, ça me fout légèrement en rogne.
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Non, c’est une occaz, pas la dernière réédition que j’aurais bien voulu car la couv est chouette et compléterait merveilleusement bien la duologie Céleste.
Pour les SP si l’on ne tient pas compte des 3 masses critiques que j’ai eu, je n’en reçois pas. Il faut aussi dire que je ne sollicite pas les auteurs ou les maisons d’édition, alors forcément….
D’un autre côté, je ne veux lire que ce que j’ai envie et ne tiens pas à recevoir des livres que je n’ai pas demandé ou qui ne m’inspire pas.
Je ne vais pas caché que cela me ferait toutefois plaisir (et financièrement ce serait chouette – ce mois-ci je ne vais pas prendre otu ce que j’ai envie ou alors tout en numérique ou occaz), d’avoir une forme de reconnaissance. Heureusement que j’ai un suivi sur mon blog au-delà de ce que j’espérais. 😉
Merci Apo!
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J’avais déjà très, très envie de le lire, mais tu en rajoutes une couche !! 🙂 Bravo pour cette très belle chronique, j’ai hâte de me pencher sur ce livre 🙂
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C’est le but, je souhaite donner envie de le lire…. immédiatement! 😉
Si c’est le cas , alors, c’est génial. Je pense qu’il te plaira. 🙂
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Splendide critique -je me joins à mes petits camarades pour te féliciter- pour ce très beau roman! Je finis « le Fleuve Céleste », qui est vraiment très bien; presque supérieur aux « Chevaux », qui avait un peu de mou vers le milieu.
Ceux sur Byzance (Les mosaïques de Sarance) sont très bons également et celui sur l’Occitanie des cours d’amour (Une chanson pour Arbonne) est très réussi.
On peut se dispenser d’Ysabel (et pourtant j’ai vécu 10 ans à Aix et y ai travaillé pendant 20 !) La traduction en « québécois » y est pour beaucoup…
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La duologie céleste m’avait vraiment séduite. C’est vrai qu’il y a un petit ventre mou pour les chevaux, mais la découverte de l’univers, et ce premier contact l’avait gommé. Du coup, les des sont vraiment top pour moi…. jusqu’au Lions qui sont un cran au-dessus.
Il est certain que je lirai Sarrance et Arbonne, car cet auteur que je lis pour la première fois cette année, m’a enchantée.
Ysabel, je verrai d’ici là, peut-être en VO dans ce cas.
Merci 🙂
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En tout cas, tu donnes envie de le lire 🙂
c’est une réédition non? En tout cas impressionnée je suis par ta vitesse de lecture!
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OUi, c’est une réédition. ET j’espère bien que je te donnes envie de le lire!. 🙂
Une insomnie est toujours bénéfique pour le rythme de lecture! 😉
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J’ai deux ouvrages de l’auteur en prévision: le dernier rayon du soleil et celui-ci 🙂
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le dernier rayon de soleil… connais pas, mais je suis curieuse. J’attends ton avis! 😉
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C’est un livre sur les vikings 🙂
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Ce roman me tente beaucoup, malheureusement il n’est pas au répertoire de ma bibliothèque 😦 Je vais commencer par le Fleuve Céleste en attendant.
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Le Fleuve Céleste permettra de savoir si tu aimes l’auteur ou si son rythme ne te convient pas. Ce n’est pas de la fantasy classique alors cela peut surprendre.
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Je suis bien intriguée en tous cas !
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Il faut le tenter dans ce cas!! 🙂
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Lu il y a très longtemps (https://nevertwhere.blogspot.fr/2011/04/les-lions-dal-rassan-guy-gavriel-kay.html), j’avais beaucoup aimé. Toujours pas trouvé le temps de lire d’autres choses de cet auteur par contre…
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Merci pour le lien, je vais le mettre en référence.
Il faut poursuivre la découverte de l’auteur, je suis sûre que tu aimerais d’autres bouquins.
J’ai rempli mon auto-challenge avec 3 oeuvres lues cette année. Je pense poursuivre l’année prochaine.
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Superbe critique, le roman est déjà commandé, j’attends que la libraire m’appelle pour aller le chercher 😀
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Merci! 🙂
Tu devrais l’avoir bientôt alors! ET je pense qu’il te plaira, vu que tu as autant aimé que moi la duologie Céleste. 🙂
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Il a l’air sacrément intéressant! L’univers arabisant c’est original je trouve et ce que tu en dis me plaît beaucoup. Je vais le mettre dans ma wishlist!
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Oui, c’est un bien beau récit que j’ai trouvé passionnant. Il est taillé pour te séduire toi aussi. 🙂
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Déjà que Boudicca me tanne pour que je le lise…
Magnifique comparaison avec les royaumes hispaniques du haut Moyen Âge. 🙂
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Elle a bien raison de te tanner!! Et si je peux l’aider à te faire franchir le pas, c’est tant mieux. 😉
Merci et lis-le!
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De toute façon, quand je commencerai à lire du GG Kay, je débuterai par celui-ci, ça c’est déjà certain. 🙂
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C’est une sage décision! ‘espère que tu sauras aussi envouté que Boudicca et moi!
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Et moi ! 😀
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Je n’en doute pas trop. 😉
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Le premier Kay que j’ai lu – bon, après Fionavar, certes… – et sans doute toujours mon préféré à ce jour – avec Sarance, peut-être. 🙂
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Je n’ai pas encore lu les deux autres, mais celui-ci m’a captivée. Je pense qu’il restera dans mes annales perso. 🙂
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Bien sûr qu’il va enrichir ma wish list en attendant son passage à la PAL 😘
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Ah! Chouette! Je suis certaine qu’il te plaira! 🙂
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Un jour, je lirais ce roman qui est sur ma wish-list depuis des années.
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Et tu feras bien, il est vraiment bon!
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Bravo pour cette chronique très bien construite et documentée. Ah décidément, Apophis fait des émules car c’est grâce à lui aussi que j’ai connu ce livre. J’attendais justement qu’il soit réédité et je pense investir.
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OUi, notre ami Apophis sait parfaitement convaincre quand un bouquin lui plaît énormément. ET c’est à bon escient.
J’espère avoir remis la seconde couche et que tu vas « investir » très prochainement…. 😉
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Yeees! Mais d’abord, (grâce à toi d’ailleurs!), Le paradoxe de Fermi et Céres et Vesta! 😉
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Cool, je suis heureuse de t’avoir convaincue!!! 🙂
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Il faut vraiment que je me penche sur cet auteur, à chaque fois tu es emballée par tes lectures. J’attends le moment propice pour m’y mettre.
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Oui, cette année, GG Kay m’a vraiment emballée, par ses récits enchanteur et la magie de ses univers. Je souhaite qu’il te plaise. Tente Les lions, c’est un seul volume.
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[…] Les lions d’AL-Rassan de G.G. Kay […]
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Si mes souvenirs sont bons, Les lions d’Al Rassan est le premier livre que j’ai chroniqué (je viens de vérifier, c’est le cas) (chronique de 180 mots, résumé compris huhu). Aucune surprise, c’est un GGK 😉 C’est également le premier roman de l’auteur que j’ai lu. J’ai apprécié l’entremêlement entre aspect historique et fiction ; chose que j’apprécierais toujours au fil de mes lectures de l’auteur. La recherche d’informations soutient le récit et la plume m’avait alors convaincue. Belle chronique !
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Merci!.
Je crois qu’en peu de mot tu résumes les points forts de ce roman. Belle aventure, je me suis régalée!
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[…] noté Les lions d’Al-Rassan de Guy Gavriel Kay chez ma copine lutine préférée. Je vais aussi poursuivre ma découverte de Robert-Charles Wilson en vue du challenge organisé par […]
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Je comptais le lire cet autonome, j’ai survolé ta chronique, qui a l’air folle, car je ne veux pas être influencé. Mais je reviendrai la lire avec plaisir ! Il me tarde découvrir cet auteur à travers ce roman qui a l’air fabuleux.
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J’ai adoré, malgré une entame qui se met en place doucement. Mais je suis sensible à tout cela alors j’espère ne pas t’influencer et d’en attendre trop. C’est un très bon roman, je ne le qualifierai pas de « fabuleux ». 🙂
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Moi si 😛
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Mais, ne lui dis pas ça!!! Il vaut mieux que ses attentes ne soient pas à ce niveau, et tant mieux s’il le trouve ensuite fabuleux. Même si je le pense, j’évite de le dire 🙂
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[…] pale exemplaire en attendant d’avoir la dernière et magnifique édition de l’Atalante. Les Lions d’Al-Rassan doivent rejoindre les deux autres beaux volumes de […]
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[…] G.G. Kay : Les chevaux Célestes, Le Fleuve Céleste et Les lions d’Al-Rassan […]
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[…] Les Lions d’AL-Rassan de Guy Gavriel Kay […]
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IL est pour moi !!! Et IL sera mon premier G.G. Kay !!!
Certitude, quand tu me tiens, je ne te lâcherai pas 😉
Merci petit, mais puissamment tentateur, Lutin 🙂
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Je pense qu’il faut que tu le tentes, je crois qu’il te séduira. Mais attention le rythme est lent (pas ennuyeux, mais tranquille). 🙂
J’attends donc de lire ton impression! 😉
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[…] la fin de l’année et ne sélectionnant que les livres parus cette années, je propose Les Lions d’Al-Rassan de GG Kay. Ce livre m’a bouleversée et dépasser mes attentes en terme de […]
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[…] adoré la duologie Céleste, Les lions d’AL-Rassan, je ne peux laisser passer ce roman sans m’y jeter dessus. GG Kay à l’art et la […]
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[…] Les lions d’Al-Rassan de Guy Gavriel Kay. Magnifique roman de fantasy historique qui nous emporte dans un Al-Rassan sur fond de Reconquista. L’histoire proposée nous fait vibrer au diapason de personnages captivants, attachants et émouvants. Le tout n’est pas dépourvu de fond, et se révèle un plaidoyer tout en sensibilité sur l’ouverture d’esprit. Un splendide rugissement. […]
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[…] avis: Blackwolf, Vert, Lutin 82, […]
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[…] au trois romans déjà chroniqués dans ce blog ( Les chevaux Célestes, Le Fleuve Céleste, Les Lions d’AL-Rassan) l’auteur ne base pas son roman sur une période bien précise en animant des personnages […]
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[…] et XVI° siècle, Tigane prenait ses racines dans l’Italie de la Renaissance, alors que Les Lions d’Al-Rassan nous embarquait dans un tourbillon émotionnel en plein dans l’Espagne de la […]
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[…] chaudement recommandé par Apo et Terreur par Boudicca et Célindanaé) ainsi que Guy Gavriel Kay (Les lions d’Al-Rassan et Tigane, coups de cœur du Lutin). Ma part du contrat est remplie pour moitié car mon choix […]
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[…] au trois romans déjà chroniqués dans ce blog ( Les chevaux Célestes, Le Fleuve Céleste, Les Lions d’AL-Rassan) l’auteur ne base pas son roman sur une période bien précise en animant des personnages […]
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[…] en fait une belle présentation, très complète, ici. Les avis de : Apophis (qui souligne l’habileté narrative de l’auteur), l’Ours inculte , […]
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