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Mes 42 livres de chevet

Pour récapituler, dans ces 42 livres de chevet, vous trouverez les genres suivant

  • Thrillers : 3
  • Romans historiques : 2
  • Essais et philosophie : 3
  • SF : 13
  • Fantasy : 11
  • Fantastique : 2
  • Classiques XIX° : 5
  • Aventures : 2 (Jules Verne)

 

Et voici le classement :

 

  • 42 – La mémoire dans la peau de Robert Ludlum
  • 41 – Ramsés II de Christian Jacq
  • 40 – Starship Troopers de Robert Heinlein
  • 39 – L’Ile mystérieuse de Jules Verne
  • 37 – Le silence des Agneaux de Robert Harris
  • 36- Le vieil Homme et la guerre de John Scalzi
  • 35 – Le chant du barde de Poul Anderson
  • 32 – Les 3 Mousquetaires d’Alexandre Dumas
  • 31 – Honor Harrington de David Weber – Pour découvrir : ma critique.
  • 30 – La Paille dans l’œil de Dieu de Niven § Pournelle

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Au fin fond de l’espace, dans plus d’un millénaire…
Près de quatre siècles de barbarie ont suivi l’effondrement du Premier Empire de l’Homme. Avec l’avènement du nouvel Empire et la fin des terribles Guerres de Sécession, la paix semble revenue dans l’univers humain et ses deux cents mondes habités, sous la férule indéfectible de la Marine Impériale. Mais quelque chose s’approche. Un objet inconnu qui ressemble à une gigantesque voile solaire, un vaisseau résolument inhumain. Le mission du croiseur impérial Mac-Arthur est dès lors d’une simplicité redoutable: établir le premier contact.

Premier contact avec les aliens, une référence du genre!

eut-être n’est-il pas un chef d’œuvre de la SF, mais il s’en rapproche. Réaliste et cohérent, j’adore ce roman que j’ai lu et relu.

Pour aller plus loin : la critique

  • 29 – César, chef de guerre de Yann Le Bohec (et Histoire de Rome)

41v-torwndl-_sx320_bo1204203200_Figure historique prestigieuse, César est surtout réputé comme homme politique et écrivain. On connaît moins le chef de guerre aux talents multiples, le stratège talentueux qui éleva son art au rang d’une science presque exacte. Ce génie s’illustra surtout dans deux conflits majeurs. La guerre des Gaules (58 – 51 avant J. -C.), César ne pouvait pas la perdre. Pour ce faire, il mit sur pied une armée sans équivalent dans l’histoire de l’humanité : la préparation, l’armement, la logistique, la tactique et le service de renseignements – tous ces aspects étaient pensés pour faire des Romains des professionnels de la conquête.

Mettant à profit les dernières découvertes de l’histoire antique et de l’archéologie, Yann Le Bohec éclaire d’un jour nouveau un aspect essentiel de la personnalité de Jules César et de son époque.

Ce tome est indissociable de Histoire de Rome du même auteur. Ce ne sont pas des romans, mais Yann Le Bohec a tant de passion et une prose agréable  que cela y ressemble.

  • 28 – Anno Dracula de Kim Newman

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Anno Dracula part d’une idée simple : et si Dracula n’était pas mort ? Imaginant un passé alternatif dans lequel le vampirisme serait devenu monnaie courante, Kim Newman joue avec les références historiques et littéraires, mêle personnages réels-la reine Victoria, Oscar Wilde et même Bram Stoker lui-même.

Découvert cette année, alors que je ne suis pas une grande fan du fantastique. J’ai été bluffée par ce roman sombre et violent. A la fois thriller, horreur et hommage, je le recommande chaudement.

Bizarrement vous ne trouverez pas dans cette liste l’illustre Dracula de Bram Stoker, mais bien Anno Dracula, plus moderne.

Ma critique est par ici : Anno Dracula

  • 27 – De la démocratie en Amérique de De Tocqueville

md15177525672 Essai écrit en français par Alexis de Tocqueville sur les États-Unis des années 1830, dans lequel il décrit puis analyse le système politique américain, et expose les possibles dérives liberticides de la passion de l’égalité chez les Hommes.

De Tocqueville était un visionnaire, la démocratie n’est pas la panacée ou une fin en soi, contrairement à ce que l’on croit.  Mais quel régime peut se targuer de perfection?

Il craignait que ce système politique fasse le lit du despotisme populaire, de la tyrannie de la majorité, de l’absence de la liberté intellectuelle, des faiblesses conduisant à la dégradation de l’administration et occasionnant la chute de la politique bénéfique, de l’éducation et des belles-lettres. Oui, un visionnaire et un avertissement à garder à l’esprit en tant que citoyen.

Un indispensable à lire. Sans doute une surprise de le trouver dans ce classement.

  • 26 – Fatherland de Robert Harris

411sb-rddil-_sx322_bo1204203200_Mardi 14 avril 1964 : la paix nazie règne depuis vingt ans en Europe et Berlin s’apprête à fêter l’anniversaire d’Adolf Hitler. Les juifs ont été expulsés quelque part, loin à l’est. Encore plus loin à l’est, en Sibérie, la guerre continue. Kennedy a annoncé sa venue en septembre : ce sera la première visite d’un président américain en Allemagne depuis le traité de paix de 1944. L’inspecteur Xavier March enquête sur les meurtres de deux anciens hauts gradés SS. L’affaire est sensible, et March commence à subir des pressions. Mais il s’obstine, et, peu à peu, commence à entrevoir un secret énorme et monstrueux.

Ce n’est pas l’enquête policière ou l’affreux secret qui se cache dans ces pages qui font le sel de ce roman. L’uchronie, en revanche, est savamment distillée au détour d’une information, d’un nom ou d’une date. Un petit joyaux en soi que j’ai particulièrement aimé.

Ma critique pour vous en convaincre en cliquant.

  • 25 – Raison et sentiment de Jane Austen

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Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgoisie locale étriquée et à l’hypocrisie feutrée. L’aînée, Elinor a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s’éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de coeur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu’au jour où Willoughby disparaît…

Ce n’est guère original comme choix,et ce roman doit faire partie de nombres d’incontournables chez les lectrices tout au moins. Mais quelle description de l’Angleterre! Une émouvante histoire d’amour! Un des romans que j’ai le plus relu depuis mon adolescence.

  • 24 – Neverwhere de Neil Gaiman

neverwhere2Londres, un soir comme tant d’autres. Richard Mayhew découvre une jeune fille gisant sur le trottoir, l’épaule ensanglantée. Qui le supplie de ne pas l’emmener à l’hôpital… Et disparaît dès le lendemain.
Pour Richard, tout dérape alors : sa fiançée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus… Le monde à l’envers, en quelque sorte.
Car il semblerait que Londres ait un envers, la « ville d’En Bas », cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant.

Inclassable, un monde fascinant, étrange aux marges de tous les univers. Il est impossible de le décrire en quelques mots,  j’ai été émerveillée.

  • 23 – Le Code Rebecca de Ken Follet

171455-gf1942. Rommel a pris Tobrouk et l’Égypte est sur le point de tomber aux mains des nazis. Dans le grouillement du Caire où le destin vacille encore, une lutte à mort s’engage entre : Un espion allemand qui, à l’abri chez sa maîtresse, une voluptueuse danseuse égyptienne, transmet chaque jour des renseignements à Rommel en utilisant un émetteur radio et un exemplaire de Rebecca de Daphné Du Maurier contenant la clef du code.Un major des services secrets britanniques. Lui a pour aide Elen, une jeune juive égyptienne prête à utiliser sa beauté pour combattre les nazis.

Un thriller sur fond de seconde guerre mondiale et d’espionnage. Un adversaire d’une intelligence redoutable et d’un charisme perturbant. L’enquête du major est trépidante, je retenais mon souffle à chaque chapitre, les dents crispées dans l’attente d’un coup bas ou au détour d’une rue sombre du Caire. L’atmosphère de 1942 et du conflit est magnifiquement restituée.

Encore un livre de poche qui part en lambeaux.

  • 22 – Starfish de Peter Watts

23310335Lenie Clarke est chef d’équipe dans une station des abysses, sur la côte pacifique, chargée d’exploiter et de contrôler l’énergie géothermique. Comme ses compagnons, elle a d’abord suivi des tests et un entraînement rigoureux puis subi des altérations génétiques qui lui permettent d’accoutumer sa vision à l’obscurité et de respirer dans l’eau lors des sorties obligatoires. C’est le début de la fin.

Les familiers de ce blog connaissent mon admiration pour Peter Watts. Certes, ce n’est sans doute pas le meilleur roman sur la fin d’un monde, les affres de la manipulation et l’oppression des profondeurs. Pourtant, Watts y met tant de cœur et de conviction (et de connaissances techniques) que je suis emportée par les flots à chaque fois.

  • 21 – Fils des brumes de Brandon Sanderson

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Vin ne connaît de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de mille ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux. Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un projet fou : renverser l’Empire.

Encore un de mes auteurs. Il y aurait à discuter sur ce choix car il y a tant d’autres romans d’excellente facture. Pourtant, la créativité de Sanderson avec ses systèmes de magie, ses histoires loin de faire dans la simplicité et son goût du panache font mouche dans mon petit cœur! Ici, ce n’est pas un poche qui part en lambeaux met le grand format… Très beau travail de traduction.

  • 20 – L’Assassin Royal de Robin Hobb

assassin_royalAu château de Castelcerf le roi Subtil Loinvoyant règne sur les Six Duchés; il est aidé dans sa lourde tâche par son fils Chevalerie qui, comme son père et tous les nobles du royaume, porte le nom de la qualité que ses parents espéraient le voir développer. Ainsi le frère du Roi-servant s’appelle-t-il Vérité et leur demi-frère, né d’un second lit, Royal. Suite à une aventure restée inconnue de tous, Chevalerie donne à la lignée un nouveau descendant : un bâtard, dont la simple existence va bouleverser le fragile équilibre qu’avait établi le roi pour contrôler ses turbulents fils. Ce héros malgré lui, nommé Fitz, voit son avenir s’assombrir au fil du temps.

Univers riche, personnages soignés, plume envoûtante. Un des classiques de la fantasy, un cycle doté de splendeur, d’intrigues, et suspens. Une invitation au voyage, une ouverture à des possibles.

  • 19 –  L’éducation de Stony Mayhall de Daryl Gregory

Zombie chez Le Bélial

1968. Peu après qu’un « incident » provoqué par des zombies a fait 70.000 morts, Wanda Mayhall trouve le corps d’une adolescente morte de froid lors une tempête de neige. Entre ses bras, un nourrisson qui ne respire pas, mais dont les yeux sont grands ouverts. Wanda recueille et élève au sein de sa famille cet enfant hors du commun. Une nuit, ce dernier découvre la vérité sur sa condition.

Mon gros coup de cœur 2015. Une histoire de zombie pas commune, loin, très loin des clichés habituels, ce fut une grosse surprise et rafraîchissant. J’ai été particulièrement touchée par la sensibilité de l’auteur, et l’humanité de Stony.

Il faudra que je le critique celui-ci aussi!

  • 18 – Omnibus Sherlock Holmes de Conan Doyle

shIl vit à Londres, au 221B Baker Street, à la fin du dix-neuvième siècle. Il a des idées un peu bizarres… Il se passionne pour certaines branches de la science. Il est assez calé en anatomie, est un chimiste de premier ordre qui, malgré des études très décousues et excentriques, a ammassé des tas de connaissances peu ordinaires. Il n’est pas aisé de le faire parler, bien qu’il puisse être assez expansif quand l’envie lui en prend. Il joue du violon. Il a un métier : dénouer les énigmes étranges auxquelles il est le seul à pouvoir apporter une solution.

Pas besoin de présenter l’immense détective. Ses aventures ont bercé toute mon adolescence, et j’aime particulièrement me lire l’une ou l’autre de temps à autre. Il y a un fort attachement sentimental avec cet auteur et ce personnage dont je lis presque tout se qui passe à ma portée.

  • 17 – La Compagnie Noire de Glen Cook

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Depuis des siècles, les traditions et souvenirs de la compagnie noire sont consignés dans les présentes annales. Depuis des siècles, la troupe se loue au plus offrant et les batailles qu’elle a livrées on déjà rempli maints volumes. Jamais pourtant elle n’aura traversé de période aussi trouble. Entrée au service de la dame et de ses sorciers maléfiques, la compagnie participe à l’une des plus sanglantes campagnes de son histoire.

Superbe dark fantasy, j’ai longtemps tergiversé avant de ma lancer dans l’aventure (et sans Apophis, ce serait encore le cas), mais c’était pour mieux savourer le récit de Glen Cook.

Ma critique

  • 16 – La forteresse des étoiles de C.J. Cherryh

forteresse-des-c3a9toiles-cherryhXXIIIe siècle : d’un côté l’Empire terrien et sa « Compagnie » coloniale et de l’autre l’Union, ex-colonies stellaires en plein apogée, militarisées à l’extrême ; entre les deux, Forteresse des étoiles, une station spatiale convoitée par les belligérants. Sans oublier la flotte de la Compagnie, abandonnée de tous, à la loyauté de plus en plus aléatoire.

L’univers Alliance-Union est un des plus dense et captivant que j’ai lu jusqu’à présent. Rien de manichéen, rien de facile avec Cherryh à la prose exigeante.

Ma critique

 

 

  • 15 – Révolte sur la Lune de Robert Heinlein

518bqppccfl-_sx299_bo1204203200_Manuel Garcia O’Kelly est le meilleur informaticien de Luna City. C’est à lui que l’on confie l’entretien de MYCROFT, dit Mike, le superordinateur chargé de gérer la quasi-totalité des systèmes de survie de la colonie pénitentiaire. La Lune est en effet peuplée de détenus ou de leurs descendants, envoyés là par la Terre sans aucun espoir de retour. D’autant que Mike prédit la disparition de la colonie lunaire à plus ou moins brève échéance. Il ne reste plus aux Lunatiques qu’à se rebeller contre l’autorité terrienne. Et, aidé par son ordinateur devenu une entité consciente, Manuel va se retrouver, bien malgré lui, à la tête de la révolte. Une révolte ? Non, une révolution.

C’est un très gros morceau. Tous les ingrédients chers à l’amateur de sf sont réunis dans cet ouvrage : thématique, sf, personnages substantiels, construction du récit maîtrisée. Il y a un moment que je l’ai lu et il m’avait fait une très grosse impression. J’ai très envie de le relire, d’où sa place dans ce classement et sans doute une future chronique.

  • 14 –  La Religion de Tim Willocks

artoff30« La Religion », c’est le nom que se donne l’ordre des Hospitaliers, mais c’est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. En 1565, claustrés sur leur petit archipel au sud de la Sicile, les chevaliers de Malte s’apprêtent à recevoir les furieux assauts de l’armée ottomane. A un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables. un déchaînement de violence dans lequel se trouve entraîné Mattias Tannhauser, un ancien janissaire qui a connu les deux camps. Pour les beaux yeux de la comtesse Carla La Penautier, le trafiquant d’armes et d’opium embarque pour l’enfer.

Roman historique flirtant avec une fantasy dans la veine de Lavinia de Ursula Le Guin. Complet, riche et épique. Il scotche le lecteur : violent, bouleversant. Une lecture qui marque bien après avoir achever le récit.

  • 13 – De l’esprit des lois de Montesquieu

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D’après ce que Montesquieu appelle le « principe » du gouvernement, c’est-à-dire le sentiment commun qui anime les hommes vivant sous un tel régime. La république (qui se subdivise elle-même en république démocratique ou république aristocratique), fondée sur une organisation plus ou moins égalitaire, est animée par la vertu, passion de l’égalité. La monarchie, fondée de son côté sur l’inégalité assumée et la différenciation, est animée par la passion de l’honneur. Le despotisme, enfin, est un régime d’égalité, mais subie (même en cas de différenciation sociale : l’inégalité n’est qu’apparente, il y a égalité de tous dans l’impuissance) : son principe est la crainte.

Voici un texte un peu particulier, ce n’est pas forcément liè à une envie de le lire et relire bien que j’aime à l’occasion voir un passage. En revanche, il m’ a fait une impression immense lors de mes études, ouvert la conscience à la res publica comme disaient les romains. Bref, impossible de le laisser de côté.

Inutile d’attendre une critique sur ce blog même si parfois je trouve qu’il possède une consonance science-fictive!😉

  • 12 – Terremer d’Ursula Le Guin

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Ici, il y a des dragons. Il y a des enchanteurs, une mer immense et des îles. Ged, simple gardien de chèvres sur l’île de Gont, a le don. Il va devenir au terme d’une longue initiation, en traversant nombre d’épreuves redoutables, le plus grand sorcier de Terremer, l’Archimage.

Magnifique cycle de fantasy qui propose -surtout à l’époque de sa publication – une envergure et une originalité peu commune. J’ai longtemps hésité sur son positionnement avec deux autres cycle majeurs car il a de quoi largement rivaliser. Trop sous-estimé en France et s’est dommage.

Mes avis : Le sorcier de Terremer Les Tombeaux d’AtuanL’ultime rivage

  • 11 – Le trône de fer de G.G.R. Martin

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Oui, il n’est pas dans mon top ten! Dois-je présenter cet œuvre célébrissime ? Pour tout dire, je n’ai lu que les 3 premiers tomes version US. Trop de personnages auxquels je m’attachais, mouraient de manière plutôt violente… Mes deux préférés Tyrion et Daenerys étaient en très mauvaise posture… j’ai alors souhaité les conserver vivant ( c’est un peu quantique!). C’est pourquoi GoT n’est pas placé plus haut chez moi.

  • 10 – Dominic Flandry de Poul Anderson

Poul Anderson

Dominic Flandry appartient à la deuxième partie de l’histoire du futur de l’auteur américain, intitulée la Ligue Psychotechnique. La première partie nous sera contée à travers les 5 tomes de la Hanse Galactique. Alors que la Hanse décrit la montée en puissance de l’Empire Terrien, le 31° siècle de l’agent galactique nous plonge dans la déchéance et la lente décadence de ce dernier.

Pris indépendamment, les aventures de l’espion – un poil kitsh – semblent dépassées et sans véritable enjeu. En revanche, l’ensemble forme un tout délicieux (et kitsh).

Je suis une inconditionnelle de l’œuvre de Poul Anderson comme vous pouvez le découvrir sur ce blog et notamment sur cette page, Poul Anderson. Cependant, même si une à une les nouvelles, novellas et romans ne brillent pas par leur originalité ou une avancée spectaculaire de la sf, l’auteur américain décrit dans l’ensemble une histoire du futur trop souvent boudée et sous-estimée.

  • 9 – Orgueil et préjugé de Jane Austen

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Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d’un mariage: l’héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n’est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ?
Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l’épousera-t-elle ?

Le chef d’œuvre de Jane Austen. Au-delà du côté romanesque et de la tension qu’elle parvient à créer, ce sont l’aperçu et la critique de la société anglaise collée-montée qui en font toute sa saveur. Une plume envoûtante, un humour mordant.

  • 8 – L’Épée brisée de Poul Anderson

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Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son oeil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et la pluie se déchaîna sur le monde.

Un de mes blogopote* en dit : « Un chef-d’oeuvre oublié et banni de la Fantasy« . Rien n’est plus vrai. Ce roman est épique, brutal et lyrique. Point de nombreux tomes pour délivrer un conte noir et magistral, marquant au fer notre âme de cette étrange culture nordique.

  • 7 – Barrayar et la saga Vorkosigan de McMaster Bujold

514d8j7esal-_sx327_bo1204203200_Cordélia a épousé leur chef, l’amiral comte Aral Vorkosigan. Tous deux vivent maintenant à Barrayar. Aral vient d’être nommé régent, et Cordelia attend un enfant. Une vie tranquille, enfin…
Et puis, une nuit, c’est l’attentat. Une grenade à la soltoxine. Si Cordelia et son mari s’en tirent sans dommages, l’enfant, lui, risque d’être anormal. Qu’importe, Cordelia ne veut pas renoncer. Ce sera un garçon, elle en est sûre. Il sera beau et intelligent, plus tard il règnera sur Barrayar…

Cette épopée regroupe tout ce qui m’est cher en space opéra militaire : univers solide et réfléchis, personnages denses, conflits, idées, panache, humour…  et le clou du spectacle : nain handicapé pour héros.

La saga ne compte pas moins de 4 prix Hugo!

Le début de l’aventure : Cordélia.

A lire et relire à l’envi!

  • 6 – Vision Aveugle de Peter Watts

fleuvenoir-rdva08744-2009La Terre a été prise  » en photo  » depuis l’espace. Les mystérieux visiteurs sont-ils sur cet artefact découvert dans notre système solaire ? Le vaisseau Thésée part en mission. A son bord, cinq membres d’équipage recrutés avec soin : une linguiste aux personnalités multiples, un biologiste qui s’interface aux machines, une militaire pacifiste et un observateur, Siri Keeton, capable de déchiffrer à la perfection le langage corporel de ses interlocuteurs. Leur commandant est lui aussi bien étrange : c’est un homo vampiris!

Vous ai-je déjà dit que j’adorais Peter Watts ? Vison Aveugle est un récit d’envergure sur le premier contact, le tout teinté de transhumanisme et d’une réflexion approfondie sur l’altérité. La prose exigeante de l’auteur canadien ne favorise pas son émergence en France, mais au moins ne prend-t-il pas son lectorat pour de triples buses.

Mon avis : Vision Aveugle

  • 5 – 20 000 lieux sous les mers de Jules Verne

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Le professeur Aronnax, son domestique Conseil et le harponneur Ned Land, qui cherchaient à capturer un fantastique monstre marin, se retrouvent prisonniers du capitaine Némo, à bord de son sous-marin le Nautilus. Quel lourd secret cache Némo pour vouloir les retenir ainsi à jamais ? C’est alors que parallèlement au fabuleux périple maritime qu’ils entament, s’engage une lutte psychologique et culturelle entre Aronnax et Némo. A l’envoûtement créé par les aventures et les découvertes fabuleuses, s’ajoute le piment des joutes scientifiques et historiques auxquelles s’adonnent le professeur et le capitaine.

Combien de fois ai-je lu ce roman depuis mon enfance ? Je ne les compte plus, un parfum d’aventure, du mystère, du danger omniprésent, des monstres et déjà un propos sérieux sur les conséquence de la sédition, de la rébellion et les dures représailles… Je crois que le personnage de Némo a posé les bases de mes attirances pour les personnages ambigus, scientifiques, torturés et dévoués.

Plus qu’un roman, c’est un compagnon de route.

  • 4 – Au-delà du gouffre de Peter Watts

56949Nous sommes les hommes des cavernes. Nous sommes les Anciens, les Progéniteurs, les singes qui érigent vos charpentes d’acier. Nous tissons vos toiles, construisons vos portails magiques, enfilons le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout cela pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis…

Recueil de 16 nouvelles sorti il y a peu de temps, il m’a purement et simplement bluffée avec des textes ébouriffant la tête et explosant le cortex. Toujours une plume exigeante tout en étant plus abordable que ses romans. Vous ai-je dit que j’adorais Peter Watts? Oui ? Désolée d’insister… lourdement.

Ma critique, c’est par ici.

  • 3- La Trilogie de l’Empire de Feist & Wurst

la-trilogie-de-l-empire-l-integrale-356207C’est au moment où Mara, unique héritière du clan des Acoma, s’apprête à prononcer les mots qui la consacreront prêtresse pour le restant de ses jours, que Papéwaio, le plus fidèle des soldats du clan, interrompt la cérémonie pour lui annoncer la mort de son père et de son frère. Propulsée à la tête du clan, Mara doit regagner ses terres en urgence pour sauver sa maison de la ruine et de la honte. Car au Jeu du conseil les ennemis des Acoma sont nombreux.

C’est un immense coup de cœur et une découverte que je dois à Apophis (sa critique). Il y a plusieurs raisons qui justifie la position de ce roman dans mon top ten. L’intrigue est non seulement captivante, mais elle fait jouer des ressorts politiques peu courants en fantasy (outre Got), la tension imbibe les pages tout autant que la suave chaleur du domaine des Acomas, ajoutez une ambiance nippone des plus réussies, et enfin, une héroïne magnifique de force et de fragilité, de détermination et de nuances,…

Mes avis : Fille de l’EmpirePair de l’Empire Maîtresse de l’Empire

  • 2 – Le Seigneur des Anneaux de Tolkien

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Tant de questions qui ne sont qu’une infime partie du mystère féerique qui, depuis 1954, ravit l’imagination, autorisée pour un temps à s’attarder dans un séjour magique aux forêts profondes et ancestrales, aux paysages argentés peuplés d’êtres aériens, de jeunes guerrières intrépides, de destriers sauvages ayant la fierté de leurs maîtres, de viles créatures dont la laideur physique reflète la méchanceté… Tous, nous avons rêvé de ce repos de l’âme, de même que nous avons craint, enfants, la menace sourde et inexplicable. Tolkien, lui, a su nommer cet univers, et en faire une épopée passionnante, quête initiatique où l’errance humaine est regardée avec une tolérance rassurante.

Qui n’aime pas ce chef d’œuvre ? Je sens que je manque d’originalité sur ce coup… qu’importe!

Attention voici le n°1…..

  • 1 – Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas

41g8a5oi0vl-_sx306_bo1204203200_Fier marin sur le point d’être nommé capitaine et d’épouser sa bien-aimée, Mercédès, il est arrêté. Dénoncé comme bonapartiste il est enfermé au château d’If et attendra quatorze ans sa délivrance et sa vengeance. Elle sera terrible. Edmond Dantès est devenu riche et titré. Son vieux compagnon de cellule, l’abbé Faria, en lui révélant son secret, l’a fait comte de Monte-Cristo. Après sa spectaculaire évasion, les fortunes se font et se défont au gré de son implacable volonté. Dumas raconte ces aventures extraordinaires avec génie, « Il lui a fallu des excès de vie pour renouveler cet énorme foyer de vie », disait George Sand, admirative.

Magnifique, romanesque, captivant, émouvant, intrigant, éducatif, troublant, tant de qualificatifs peuvent s’associer à cet œuvre magistrale.

Roman découvert après la lecture des 3 mousquetaires (et de ses suites), je me rappelle avoir été bouleversée et happée par cette histoire de vengeance et « d’éducation ». Plus tard, j’ai appris à la savourer d’un œil averti connaissant l’histoire personnelle de la famille Dumas. Ainsi, a-t-elle pris une envergure et une saveur plus profonde encore.

S’il n’y en avait qu’un ce serait celui-là. Et c’est sans doute la seule certitude que j’ai quant à ce classement.

 

 

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