La croisée des temps de Della Van Hise
Star trek
La série TV originale (TOS) avait crée un merveilleux épisode, un des plus réussi des 3 saisons, avec Mirror, Mirror. Les personnages se retrouvaient projetés dans un univers parallèle dans lequel la « pacifique » Starfleet devenait belliqueuse et conquérante! D’ailleurs la devise de l’organisation interstellaire était « Sic Semper Tyrannis« .
C’est donc dans cet univers savoureux que se déroule le roman La croisée des temps.
Incapables de vaincre Starfleet à la loyale, battus en brèche dans plusieurs compartiments de l’espace, les Romuliens ont décidé d’utiliser une méthode drastique et périlleuse à plus d’un titre. Ils ont voyagé dans le temps et modifié le passé de la Terre. Ainsi naquit la Seconde Histoire !
Dans cette ligne temporelle, Spock commande l’Entreprise et James Kirk n’est qu’un jeune enseigne rebelle et plein d’amertume. Heureusement pour la Fédération, l’amitié résiste à tout, même aux pièges les plus pervers de Chronos. Unis dans cette réalité comme dans l’originale, le Vulcain et le Terrien vont relever un formidable défi : rétablir la Première Histoire avant que la galaxie entière ne bascule dans la folie.
La croisée des temps est un récit qui emprunte les personnages et les codes de la série tout en offrant une histoire originale. C’est aussi un des romans surprises tirés de la série télé, Della Van Hise nous offre une trame maîtrisée, un jeux sur les réminiscences de l’autre Histoire, et de beaux moments d’émotion et d’amitié.
Grâce à un effet « miroir », les événements sont différents, Kirk, Spock, McCoy et les autres membres de l’Enterprise ont des vies différentes, voire radicalement différentes. Leur caractère ne sont pas tout à fait identique à celui connu dans l’univers initial, en conséquence, les relations entre les personnages principaux sont perturbés, tendues, … Par exemple, Kirk, la jeune enseigne éprouve un attachement immédiat et inexplicable – à première vue- pour son commandant, découle une familiarité assez cocasse et malavisée dans cet univers. L’auteur joue sur la persistance d’un sentiment d’inexactitude, de malaise …. pour tous, comme un manque d’harmonie.
Le scénario est bon -même très bon – les possibilités offertes par ce changement de référentiels sont bien exploitées, et l’écriture nous plonge dans une tension, un suspens bienvenus. Les personnages et leurs relations sont un petit régal, en soi, et une source d’humour…
Il est également à noter que les films de JJ Abrams joue justement de cette modification de l’histoire originelle. Certes, les romuliens (encore eux!) ne sont remontés que d’une génération dans le temps et les modifications sont mineures au regard de l’Histoire, mais elles impactent déjà les personnages principaux dans leur vécu, dans leur position respective et dans leurs relations. J’adore ces clins d’œil entre les différents univers de Star Trek, et cela les rend plus savoureux.
Un must pour les trekkies, et un bon moment pour les amateurs du genre.
Dans le genre, le double-épisode d’Enterprise consacré à leurs contreparties de l’univers miroir est également excellent. Ou ceux consacrés à la version miroir de Kira dans DS9.
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Je les ai vus et ils font partie de mes épisodes favoris. Du coup j’ai un faible pour le « mirror universe » de Star Trek.
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dans le coup ce roman c’est une version alternative de l’univers miroir en fait ? ça devient compliqué lol
encore un roman ST qu’il va falloir que je trouve, alors que j’en ai plusieurs qui m’attendent mdr
Sinon oui j’aime aussi beaucoup l’univers miroir quelque soit la série trek, en général c’est du bon (dommage d’ailleurs qu’on ait pas vu l’univers miroir avec TNG et Voyager).
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C’est effectivement inspiré de l’univers miroir, et plus qu’une version alternative, c’est un prolongement car les éléments sont quand même proche de l’épisode.
Pour moi, ces incursions dans l’univers miroir sont très réussi et quelques soit le médium. C’est moins bisounours, plus ambivalent, plus nuancé.
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