Star Trek II : la colère de Khan
L’amiral Kirk, se trouve en situation d’urgence. Le laboratoire spatial de Regulus vient d’annoncer une terrible nouvelle: Khan s’est emparé du Reliant, un croiseur de la Fédération, et a pris possession du Projet Genesis – lequel peut changer la face du monde, en faire un paradis ou un enfer.
Or, Khan, c’est le génie du mal, jadis puni et exilé par Kirk, il a juré de se venger du légendaire capitaine. Entre l’Enterprise et le Reliant s’engage une course mortelle. Gagné de vitesse, Kirk fonce vers un nuage opaque de gaz et de poussière. Les deux vaisseaux vont se battre en aveugle…
Il s’agit d’un roman tiré du film éponyme. A ce titre, il en reprend l’intrigue et les événements présents dans la version visuelle. Dans l’hypothèse -peu probable – ou le lecteur n’aurait pas vu le film, l’intrigue se révèle intéressante et bien menée. Le rythme imposé laisse peu de répit puisque la nouvelle du retour de Khan tombe dès les premières pages. Pour les aficionados, savoir que Khan est de nouveau dans les parages ajoute une touche de nostalgie et d’excitation. Le personnage originaire du passé de la Terre (et repris dans Star Trek into Darkness, le film de JJ Abrams) a été un redoutable adversaire pour l’équipage de l’Enterprise. Fier, loyal, intelligent, et impitoyable, c’est une des vilains les plus charismatiques et emblématique de la série originale.
Au rythme rapide, s’ajoute plusieurs crises concomitantes au retour de Khan au sein des hommes de Starfleet qui se retrouve vite débordés. Ce surcroît de tension et d’enjeux en font une lecture électrique. En effet, rien ne sera facile et la situation est telle que le lecteur n’imagine pas l’Enterprise et son fameux capitaine s’en sortir indemne..
Même s’il s’agit d’un roman tiré d’un film, l’auteur parvient à donner davantage d’émotion que l’œuvre originale et du coup plus d’intérêt. C’est essentiellement sur le plan relationnel et émotionnel que Vonda McIntyre exploite sa compétence littéraire. Un autre avantage de ce roman : les personnages sont plus jeunes et pétillants dans l’imaginaire qu’ils ne le sont à l’écran…
C’est un plutôt réussi.